Les questions pour un nouveau départ #4

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Le départ approchait, Pierre souhaitait comprendre les motivations de son autre. Ils profitèrent d’un soir au calme pour parler de ce futur voyage.

Pierre :

Pourquoi décider de partir à l’aventure? Quelle serait pour toi la signification du mot « aventure » ?

Tristan :

Nous allons partir ensemble, nous y sommes bien préparés. Un voyage comme celui-ci n’est pas une fuite, mais un chemin vers des découvertes. Comprends-tu ce que c’est ?

Cela sert à vivre de nouvelles expériences, suivre son destin, imaginer son avenir. Ce qu’on a vécu ensemble m’encourage aujourd’hui à faire ce voyage avec toi, c’est un choix naturel que je te propose.

Tel Don Quichotte accompagné de son compagnon, nous allons nous confronter à différentes épreuves, qui sauront nous rendre plus fort. Nous tacherons « ici » d’agir dans la sagesse.

Pierre :

Ne faudrait-il pas avoir peur de partir sans savoir où arriver ?

Tristan :

Qu’appelles-tu « peur » ?

Si ce sont les sensations négatives qui nous empêchent d’avancer, alors oublie cette peur. Par contre si c’est la masse qui nous freine, prend plaisir à l’entraîner jusqu’à avoir assez d’inertie, assez d’élan. Une fois lancé, la peur ne fait plus partie des choses qui doivent te freiner.

Elle te permet de garder les yeux ouverts pour ne pas t’endormir. Le contrôle de soi, de ses choix, de la direction que l’on prend, sont des prises de conscience.

Cette peur, que l’on appellerait plutôt « appréhension », a besoin d’un volant et d’une attention permanente sinon c’est le mur. Craindre sans même être conscient des choses mène à ta perte.

Ainsi le résultat sera au rendez-vous, cette attention permanente te permettra d’aller chercher l’assurance nécessaire, et y trouver le pain du retour pour la fin de ton voyage.

Pierre :

Qu’y a-t-il à trouver derrière cette quête ? Pourquoi devrais-je suivre ?

Tristan :

Tu ne suis personne, c’est toi qui le veux vraiment. Tu y trouveras une richesse : “le secret du bonheur”.

Le héros Aladdin dans le conte, disposait d’une lampe et d’un génie. Tu disposes de ta volonté, de ta sérénité. La magie ici, sera d’associer les facteurs de réussite qui combleront tes besoins.

Une fois assimilés, cette nouvelle découverte intérieure sera très utile pour toi. Tu pourras alors aider tes parents et aussi ceux que j’aime, par les richesses que tu auras créés.

On dirait Pierre que tu cherches encore ton équilibre pour réussir pleinement. Alors, lorsque tu auras trouvé ce chemin, tu pourras accompagner d’autres personnes dans le besoin. Il faut que tu saches qu’il est bon de donner.

Nous sommes tous libres, celui qui me suit est libre tant qu’il le décide lui-même. Tu trouveras dans cette aventure la réponse à la question, la curiosité pour moteur, et l’amour pour finalité.

Suis le chemin et tu verras ce dont tu cherches !

Ce projet mûrement réfléchi, serait le nouveau départ d’une vie de réussite et d’aventure. Tristan s’était décidé à choisir son destin, une nouvelle fois accompagné de son meilleur ami Pierre.

Leur parcours était encore à définir, devant eux, avec deux mots pour guide : « la chance et le bonheur », l’un portant l’autre, et réciproquement. « Chance et bonheur”, ces deux mots, ils devaient tous deux les comprendre, les vivre, les partager.

Depuis toujours intéressé par la réflexion, Tristan portait un grand intérêt pour la spiritualité, la philosophie et manifestait une certaine attention à la pratique hermétique. Il utilisait un pendule qu’il portait dans sa poche. Cet instrument lui servait également de boussole, et lui permettait quelques fois de se sortir de ses plus gros doutes.

Quant à Pierre, il développait un esprit sceptique concernant les superstitions, les mythes, les traditions, ou encore les hasards de la vie. Très pragmatique, il aimait avoir une explication rationnelle des choses.

Leurs personnalités se complétaient bien, Tristan avait toujours des anecdotes peu croyables à lui raconter sur ce qu’il avait entendu à propos de gens, chanceux ou malchanceux.

« L’extraordinaire » pour l’un, ou « l’imaginaire » pour l’autre : “les personnes s’inventent des histoires pour se rendre intéressantes” racontait Pierre.

Bien qu’ayant préparé son projet, une grande motivation lui allait être nécessaires pour supporter la faible foulée de son camarade Pierre.

 

 

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