Le cadeau de sagesse #10

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Ronald voulait leur transmettre un cadeau de sympathie. Il avait choisi de faire un détour dans une ville voisine pour leur acheter un présent qui les initierait à la découverte de nouveaux chemins, à l’essence du voyage.

Cela faisait déjà deux heures qu’ils roulaient, ils arrivèrent enfin à Chartres. Le véhicule s’arrêta devant une vieille bouquinerie, la boutique paraissait partiellement sombre. Les deux amis patientèrent ainsi dans le véhicule, attendant avec grand intérêt cette surprise.

Ronald :

Juste un instant, j’arrive, je vais vous trouver quelque chose d’utile et intéressant.

Après quelques minutes, Ronald remonta dans la voiture avec un vieux manuscrit très lourd, il leur tendit à deux mains. Il semblait fragile, mais l’on pouvait sur sa couverture noire y déchiffrer le titre:

« Sagesse, Universalité, Mentalisme »

Ronald :

Je crois que je vous ai trouvé le cadeau idéal pour commencer ce voyage. Ce cadeau est très précieux car il aborde une liste de thèmes des plus importants lorsque l’on décide de trouver sa voie. Vous y trouverez différents principes essentielles que l’on peut comprendre au fur et à mesure de ses expériences.

Voici une piste de réflexion, chacun de nous peut essayer d’y répondre :

« L’obscurité existe-t-elle vraiment dans l’univers ?»

Pierre :

Ne croyez-vous pas que porter ce livre pendant le voyage va me ralentir ? Et quel rapport cela a-t-il avec la magie ?

Ronald :

Bien au contraire, ce livre est un poids à porter, une attention à prêter constamment, celui de l’explorateur de l’inconnu. Rappelez-vous de ma question car elle cache ce dont vous ignorez surement.

Ce livre vous délivrera plusieurs réponses. Vous y trouverez les questions essentielles que l’on peut se poser lorsque que l’on démarre un voyage.

Quand vous comprendrez le titre, vous pourrez alors l’ouvrir et découvrir la suite des chapitres. A vous après d’illuminer votre chemin par votre propre conscience.

Les sciences anciennes nous expliquent que les pensées communiquent universellement, telle une lumière à une vitesse infinie. Seulement vous ne les voyez pas.

Comme toutes ondes, elles ont pour but d’être échangées avec le restant de l’univers.

Comme la lueur d’une étoile dans le ciel, sa présence guide les pas du berger.

L’étoile existe parce que le berger l’observe, mais sa destiné dépendra des nuages au-dessus de sa tête. Il pourra les écarter pour y percevoir sa destiné grâce la luminosité de son esprit.

Tristan :

Merci de ce présent, avec ce livre nous  trouverons des réponses enfouies par le temps.

Tâche Pierre, de le lire afin d’assimiler ses témoignages et y voir ce dont tu cherches.

Pierre :

Ce raisonnement me paraît peu familier. Mais je ferais le nécessaire pour avancer dans cette quête. Il me faudra quelques explications supplémentaires je pense pour mieux le comprendre.

Ronald :

Et de l’expérience aussi, mon cher.

Pour ces jeunes aventuriers, ce livre sera ainsi une mine d’or qui préposera leur initiation à l’éveil.

La voiture redémarrait sous un soleil resplendissant. Ils allaient se diriger enfin vers Orléans, là où la compagnie de cirque les attendait.

 

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Notre Lumière s’échange universellement

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Tu rayonnes en toute chose par la pensée.

Crois en toi, comme tu crois en l’univers.

L’universalité du monde dans lequel tu vis est un Tout.

Tu es un tout, l’univers est en toi.

La lueur d’une bougie est une offrande,

elle s’appelle Lumière.

 

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Principe de Correspondance :

Tes émotions empruntent l’équilibre chimique

Une équipe qui bientôt se sépare #11

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Ronald connaissait depuis longtemps les animaux du cirque. Il avait une nouvelle fois une tâche importante à accomplir. Avant de pouvoir rejoindre le restant de la compagnie il lui fallait veiller sur les trois rois de la jungle durant le mois de mars en restant à Orléans. Une mission délicate, car leur vrai maître M. King devait continuer la route avec le cirque afin de présenter les différents spectacles.

Ronald :

Je tenais à vous prévenir que notre compagnie de cirque va se diviser ces prochains jours. Je dois rester sur Orléans pour le mois de mars afin de garder les trois lions. Le restant de la troupe de spectacle profite du début du printemps pour démarrer son périple dans quelques villes, et revenir ici après avoir parcouru plusieurs étapes. Je peux vous conseiller de les suivre, c’est une riche expérience que de voyager avec eux et les animaux. Quant à moi, je rejoindrai la troupe quelques semaines après, lorsque le temps se sera réchauffé.

Pierre :

Les lions, ne seraient-ils pas mieux avec toute l’équipe du cirque ? Quand penses-tu pouvoir nous rejoindre ?

Ronald :

En cette période, les lions ont besoin de reprendre de la vitalité, le mois de mars servira à les renforcer. Ils sont souvent perturbés en ces périodes ci, car ils ne sont pas dans leur milieu naturel.

Mars semble être un mois de caprice pour ces félins, comme pour beaucoup d’animaux.

Il ne faut pas jouer avec un lion lorsqu’il est agité, vous comprendrez pourquoi. Lors de ce mois d’accouplement, les lions sont ainsi mis au repos.

Tristan :

Nous sommes donc sur cette ville deux jours. Orléans semble être une belle ville, il doit y avoir beaucoup d’histoire à découvrir.

Pierre :

Ne resterons nous ensemble que deux jours sur Orléans ? Comment peut-on essayer d’en profiter ?

Ronald :

Orléans est une ville qui a marqué l’histoire de France et elle a surtout marqué l’histoire de la famille Goldzonla qui détient le cirque dans lequel je travaille. Vous pourrez vous renseigner à ce sujet.

Concernant son lointain passé, il y a maintenant des siècles, les druides ont fait autour de cette ville un certain nombre d’activités. Je connais des personnes qui s’intéressent de près à ces pratiques anciennes, des traditions oubliées. Ce patrimoine se transmet dans le secret, dans le silence, par un respect profond des traditions oubliées.

Tout comme pour certaines activités du cirque, on comprend ce que veut dire le mot « secret » lorsque l’on quitte ce milieu.

Un secret doit être découvert lorsqu’il est mérité, il est important de prendre le temps d’y entrer. De par vos futures rencontres, ce parcours dans l’univers du cirque vous réchauffera le cœur.

Les deux acolytes avaient accepté de suivre l’équipe mobile et disposaient ainsi de deux jours pour parcourir Orléans. Ils allaient aussi faire connaissance avec la troupe de dresseurs, leurs futurs guides de voyage.

Pierre avait déjà hâte de connaître le fameux secret de la famille Goldzonla.

Leur séparation prochaine avait quelque peu déçu Tristan, lui qui aimait tant la présence de Ronald. Ils lui promirent donc de l’attendre jusqu’à son retour dans la troupe.

 

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Pour découvrir les animaux #12

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Pierre ne comprennais pas l’utilité des spectacles de dessages :

« A quoi cela peut-il servir de voyager avec des animaux de ville en ville ?

Les hommes seraient-ils encore si cruels, qu’ils préféraient faire travailler ces animaux, plutôt que de présenter au public un travail personnel ? » pensait-il.

Il attendait les réponses de M. King, le chef des dresseurs.

M. King :

Approchez, approchez, Ronald m’a expliqué que vous allez nous aider durant le trajet, cela tombe très bien.

Au mois de Mars, nous avons beaucoup de travail et des soins permanents à leur faire.

Pierre :

Je ne connais pas ce milieu, je viens de la ville, j’ai très peu l’occasion de fréquenter les animaux. Je ne les vois que dans la nature, rarement dans des roulottes.

Serait-ce vraiment leur place d’ailleurs dans ce cirque et sur ces routes?

M. King :

Et bien mon cher, les animaux que vous voyez là, sont nos compagnons. Ils ont toujours vécu dans notre famille de cirque, qui a déjà maintenant cinquante ans. Au début du siècle leurs parents ont été rapportés en Europe pour rester dans des zoos.

Et puis il y a eu la guerre et le bombardement du parc dans lequel elles vivaient, nous avons pu sauver ces pauvres bêtes en mauvais point après la catastrophe.

La meilleure chose que je peux aujourd’hui leur offrir, c’est du soin, des jeux et les rêves destinés aux enfants.

Tristan :

Les animaux suivent la compagnie toute l’année vivante. C’est cela qu’appelle Ronald « le voyage ».

M. King :

Beaucoup les appellent des bêtes, car elles sont très instinctives et sauvages. Seulement pour moi, ils sont des êtres vivants bien plus humains que beaucoup de personnes sur cette terre. Aujourd’hui nous sommes à leur service, en leur proposant un espace limité mais vaste. Nous les faisons voyager à travers la France pour partager notre amour pour le spectacle à un large public.

Savez vous que nos compagnons naissent avec plus de dons de la nature que nous, et nous éleveurs, essayons de communiquer par le jeu. Ils n’ont pas la parole, mais utilisent un langage plus élaboré que le nôtre. Nous devons donc apprendre à les comprendre, et trouver un moyen pour nous exprimer.

Ils nous comprennent plus que nous le pensons, et mieux que nous-mêmes aussi. Ils ressentent nos peurs, nos énervements, toutes nos émotions. Nous devons donc nous maîtriser avant d’essayer de les éduquer. Dans notre cirque nous pouvons jouer avec, et les montrer en spectacle.

Je me considère comme éleveur et non dresseur car je leur enseigne l’art du spectacle.

Nous respectons beaucoup les animaux, par exemple les chevaux qui nous aident pour tirer les roulottes, sont très bien soignés, et sont grassement nourris par les habitants des villages sur notre passage.

N’avez-vous jamais entendu, qu’« il faut ménager sa monture »? Nous y prêtons spécialement attention ici dans notre cirque.

L’année dernière, nous avons acheté un camion, ce qui nous a permis de vendre six chevaux de traie. Ils sont maintenant en retraite dans un gîte de vacances près de Chartres.

Tristan :

Vous pouvez nous faire confiance, nous sommes bien sûr volontaires pour accomplir les tâches manuelles que vous nous confierez. Nous allons pouvoir ainsi découvrir ce monde des animaux à leur service.

M. King :

La prochaine ville sera Tours, où nous resterons deux semaines. Mais il y a deux jours et une nuit de trajet avant d’arriver là-haut. Je vais vous confier le service de l’eau pour tous les animaux. Mais attention de ne pas la verser trop froide ! Certains animaux ont besoin d’une eau tempérée.

Il faut aussi trouver de la paille, en demander chez les paysans sur le trajet afin de pailler leurs enclos. Ça sera pour vous l’occasion de faire des connaissances, les paysans sont souvent difficiles en négociation, mais je connais de très bon camarades sur le parcours.

Encore bonne route, faites vos preuves, pour votre plus grand bien et celui des animaux.

 

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La route est une pensée #13

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Seuls, durant leur première soirée à Orléans, les deux amis en profitèrent pour discuter de leur parcours. Certains doutes pouvaient s’installer quant-au choix de cette destination.

Pierre :

Pour reprendre tes propos, tu disais que tu ne voulais pas de programme tout fait, or nous suivons actuellement la route du cirque. Combien de temps comptes-tu rester avec eux ?

Tristan :

Pierre, notre voyage vient à peine de commencer et ce soir nous avons un pied à terre sur Orléans. Pendant ces quelques jours nous pouvons disposer de moyens pratiques de locomotion. Maintenant nous avons une tâche à accomplir jusqu’au retour de Ronald. Cette tâche nous permettra de rencontrer de nouvelles personnes et comprendre leur mode de vie. Nous avons déjà appris des choses importantes sur le cirque et la magie. Nous pourrons encore découvrir bon nombre de choses avec eux.

Pierre :

Si cette situation te satisfait, alors qu’attends-tu de l’avenir ?

Tristan :

Pour le moment cette situation est convenable, mais pour les jours qui suivront, nous irons découvrir ce que veut dire le mot «secret » dont parle Ronald.

Pierre :

D’après Ronald, il semblerait que cela prenne du temps pour percer ce mystère. Devons-nous rester si longtemps avec cette compagnie ou alors devons-nous choisir une autre route?

Tristan :

Le voyage ne fait que commencer Pierre, tâchons de profiter des opportunités que l’on nous offre.

Plus difficile sera la bataille, plus douce sera la victoire. Le temps ici n’est pas important, seule la volonté l’est.

Les étapes se franchiront les unes après les autres. Nous devons être prêts à nous séparer d’un lieu, sans être sûrs de trouver mieux, telles sont les contraintes d’un voyage. Les chaînes qui nous emprisonnent se libèreront au fur et à mesure de notre avancement, et il nous faudra lâcher du poids pour gagner en altitude.

Si ce périple était une course, alors nous devrions conduire notre vaisseau droit devant, et nous laisser porter par les forces de la nature. C’est notre gouvernail qu’il faut mener, le regard vers l’avant, la voile au vent.

Tristan avait entendu suffisamment d’expériences de voyage et savait donc qu’ils rencontreraient un certain nombre d’épreuves.

Quant à leur retour, celui-ci devra se mériter, comme l’expliquait Ronald. Et pour cela s’aider de ce que la nature allait leur offrir, afin de boucler la boucle.

Les difficultés viendront renforcer l’expérience de nos voyageurs, pour les mener, encore plus forts aux étapes supérieures, aux niveaux suivants. L’arrivée se déroulera tel un accomplissement, un réveil sans bagage, mais surtout sans chaîne. Pour ce retour espéré, leurs choix devront être portés par le vent, un souffle naturel qui viendra soutenir leur propre liberté d’esprit et d’amour.

A ce moment final, ils déchiffreront leur parcours vers cette lueur, l’éveil de leur conscience leur fera découvrir l’influence des astres lumineux. Cette élévation vers la lumière de l’aurore les orientera sur le bon chemin, telle l’expérience du premier vol d’un oiseau qui se prépare par la pensée.

 

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La famille Goldzonla, un riche patrimoine #14

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Pierre était très intéressé par l’histoire de cette famille. Toujours interrogatif sur son destin et le choix de ses études, il avait besoin de comprendre ce qui faisait la force de la famille Goldzonla.

Connaitre les facteurs qui l’emmèneraient à la réussite, était aussi pour lui une de ses préoccupations. Il avait continué ses recherches durant les deux jours sur Orléans, et avait pris note de ses résultats.

Le premier soir au calme, ils se retrouvèrent afin de partager leurs recherches.

Pierre :

Voici ce que j’ai trouvé sur eux :

Originaire de Chartres, la famille Goldzonla est arrivée à Orléans à la fin du 19ème siècle. Elle s’est installée et a développé une école de cirque par l’intermédiaire du grand-père actuel, Émile Goldzonla. Au bout de quelques années, elle a pu monter un spectacle et a agrandi la famille. Celle-ci parcourt aujourd’hui les villes telles que Chartres, Orléans, Tours, Angers, le Mans, Alençon et encore d’autres. Elle participe aussi à des animations sur le tour de France de cyclisme chaque année.

Concernant Émile Goldzonla, il ne présente plus aujourd’hui de spectacle, mais il avait pour particularité de marcher sur les braises. Il était aussi cracheur de flammes et pratiquait plusieurs spectacles avec le feu. Ayant la réputation de sauveur de l’impossible lors des incendies de maisons, il aurait sauvé plus d’une dizaine de personnes, en intervenant durant différents incidents.

Tristan :

Eblouissante cette histoire ! Quel héros !

Parlent t’ils des animaux du cirque ?

Pierre :

Les animaux seraient arrivés dans leur compagnie en 1920 après la guerre. Ils furent sauvés du zoo, dans lequel ils étaient gardés. Celui-ci avait été bombardé en 1916, et n’a pu être réaménagé.

D’après d’anciens articles de journaux, la famille aurait aidé la ville dans la reconstruction des bâtiments détruits. Elle proposait aussi des spectacles ludiques aux hommes qui reconstruisaient les bâtiments d’Orléans : maçons, charpentiers, tailleurs de pierre etc… Elle aurait aussi formé d’autres écoles de cirque, qui se seraient installées aujourd’hui dans un grand nombre de villes françaises.

En résumé, d’après ce que j’ai pu lire, la famille Goldzonla témoigne d’une vraie générosité depuis son aménagement sur Orléans. Son histoire hors du commun et leurs importantes d’initiatives ont fait de cette famille l’une des plus reconnues de la région. Elle est à ce jour connue dans un très grand nombre de départements français.

Quelle chance avons-nous de pouvoir participer à la vie de cette compagnie si généreuse !

Pierre avait retrouvé sa motivation, « quelle chance ! » disait-il. Sans doute voulait-il dire « quel bonheur de participer à la vie quotidienne de cette famille ! ».

Peut-être avait-il oublié que Tristan avait préparé avec anticipation une partie du voyage. Certaines « coïncidences » allaient évidemment tourner en leur faveur : « partir avec de bons appuis », voilà déjà un facteur de réussite qui pourrait les aider pour la suite de l’aventure.

 

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Orléans, la magie druidique #15

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Pendant ces deux journées sur Orléans, les deux confrères avaient parcouru plusieurs bouquineries. Ils avaient ainsi trouvé des livres et des articles de journaux qui parlaient de la famille Goldzonla et de l’histoire de la ville. Tristan lui avait recherché les récits sur les druides, afin de redécouvrir les traces de cette culture oubliée.

Tristan :

On trouve dans certains livres, des caractéristiques sur les arbres celtes. Pour les druides ces arbres avaient une grande importance, car ils marquaient l’année de façon périodique et étaient un repère pour la compréhension du cycle des saisons. La connaissance des arbres permetterait de comprendre les phénomènes cycliques de notre planète et seraient une porte sur la conscience universelle. Car à chaque arbre, correspondait dans la culture celte tout un champ fondamental de signification. Ces éléments de la nature se retrouvent dans tout objet de notre vie quotidienne, ils composent l’essence de la vie.

Il était inscrit quelque part que l’arbre est l’élévateur des consciences. C’est par lui que l’homme apprend à se servir d’outil, à maîtriser le feu, depuis les temps ancien à nos jours. Bien que nous pensions en être le maître, c’est pour lui que nous travaillons, en le transformant d’abord en outils  puis en le façonnant pour élever nos monuments, nos œuvres. Il est depuis longtemps le support de notre savoir.

Concernant les variétés d’arbres, certaines seraient considérées comme sacrées, le chêne par exemple, étant l’arbre qui engendre la vie, procurerait le bonheur. Il marque aussi le début du printemps, le renouveau.

Ou encore le bouleau, qui est infiniment respecté de par sa résistance aux conditions extrêmes, comme dans les lieux reculés de Sibérie.

D’après le bouquiniste, celui-ci expliquait qu’il faut suivre un long apprentissage druidique avec une personne spécialisée. Ainsi par une formation très complète, l’apprenti y aborde un grand nombre de domaines afin d’en comprendre tout le sens du monde vivant.

Les arbres leur permettent de définir un calendrier annuel initiatique. Celui-ci nous dévoile combien toutes choses sont liées entre elles et forment un grand tout.

Un druide est une personne très cultivé qui associe et applique lors de ses pratiques toutes les lois de la nature.

Celles-ci les amènent à la communication avec les « esprits de la nature » et conduisent à leur éveil spirituel. Ces personnes étant assez rares, ont dû vivre cachées, car durant l’histoire certains croyants les ont chassés. Leurs activités étaient devenues non désirables au sein de la communauté.

Les fidèles qui aujourd’hui ont gardé ces secrets, seraient des descendants de druides, ils n’exerceraient ces activités que par passion. Ils ont gardé à travers de vieux grimoires les histoires hermétiques des anciens, qui comme un chemin initiatique leur permettent de retrouver des repères plus naturels.

Ces pratiques peuvent être une voie à suivre, un moyen de retrouver des bases plus saines dans un monde ayant oublié sa source et s’étant trop vite transformé.

Pierre :

Très peu de remèdes sont enseignés sur les arbres en médecine. Dans les sciences médicales nouvelles, on ne guérit plus avec les arbres. L’eau de bouleau serait un vieux remède contre certains problèmes de peau, « un remède de grand-mère » dirais-je, mais rien n’a été démontré à ce sujet.

Quant au chêne, l’écorce, le gland et la feuille ont des vertus thérapeutiques, mais ne sont pratiqués que par les anciens. On ne peut plus prescrire cela dans un cabinet aujourd’hui.

Les médicaments industriels les remplacent tous actuellement, beaucoup trop de traitements sont demandés de nos jours, donc cette nouvelle production répond à la quantité commandée.

Tristan :

L’enseignement de ton école t’a donc appris ceci, mais nous n’avons pas tous le même regard sur cette situation. La production industrielle a remplacé les remèdes naturels, car celle-ci s’est transformée en un commerce productif. Utilisant certains produits artificiels, la médecine est devenu bien plus rentable économiquement pour les compagnies.

Plus les personnes sont malades, plus le commerce de médicament marche, mais la nature, elle, continue de donner ce qu’elle veut et sans compter. La nature est pérenne, pas l’industrie pharmaceutique.

Dans d’autres cultures, les spécialistes de la médecine utilisent uniquement les plantes comme remède, car leur composé naturel consommé par notre corps peut-y être entièrement assimilé.

Certains guérisseurs parlent même de guérison par la pensée, par l’esprit, par la force du mental. J’ai entendu beaucoup d’histoire sur des personnes qui ne se soignent jamais et qui restent en bonne santé.

Leur secret : une force en elle, un comportement stable, gérant leur santé de la meilleure des façons, avec un moral d’acier et un état d’esprit toujours positif. Elles prennent soin d’elles en gérant tranquillement et de façon équilibrée leur rythme de vie.

Ceci les mène à la longévité et ne manifestant aucun comportement de stress, elles profitent entièrement de la vie. Tous les jours elles sourient à la vie, et tous les jours celle-ci leur sourie. C’est leur état d’esprit qui fait leur force, et non des produits chimiques industriels.

Demande au doyen de ta ville et il te le confirmera. Tâche de le rencontrer avant son dernier soupir.

 

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Notre Chimie s’échange naturellement

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Tu rayonnes naturellement par les émotions.

Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.

Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.

Embrasse la nature pour le bien-être qu’elle t’apporte.

Éprouve de la gratitude pour tout ce qu’elle te donne et pour ce que tu en attends.

Le potentiel d’une graine est infini.

 

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Principe de Genre :

Ton Âme emprunte la chaleur